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Date d'inscription : 09/08/2022
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marius acheron
A ghost can be a lot of things. A memory, a daydream, a secret. Grief, anger, guilt. But in my experience, most times they’re just what we want to see.
prénom, nom marius acheron, un nom qui rappelle ses origines. il n'y prête pas vraiment d'attention. il s'amuse parfois à le prononcer avec un accent roumain, ça lui donne l'air d'un vampire. âge, lieu de naissance trente-cinq ans. né le 15 novembre 1987 dans une petite ville en roumanie.origines, nationalité américain, il a pris la nationalité lorsqu'il était très jeune. roumain également, for obvious reason. situation amoureuse, orientation sexuelle longtemps resté seul depuis la mort de sa femme. la vie a mis esma sur sa route désormais. et s'il ne se pose pas de question sur leur véritable statut, c'est bien elle qui partage sa vie désormais et qui fait battre son coeur. emploi, situation financière real-life ghostbuster comme il aime bien se qualifier pour simplifier les choses. il aide les esprits perdus, les âmes égarées. ou simplement certaines personnes à se débarrasser d'un souvenir un peu trop réel. depuis quelques mois, il publie des romans de ses expériences avec les fantômes. rien de tout ça ne rapporte grand chose. groupe salasta, il n'a aucun doute sur l'existence d'entité différente de nous. de là à croire à tous les mythes & légendes, pas forcément. traits de caractère rancunier, bienveillant, spontané,  travailleur, possessif, mystérieux, têtu, persévérant, rêveur, passionné.

trigger warning: fantômes, folie supposée, terreur nocturne, décès de sa femme enceinte, mystère inexpliqué, traumatisme suite à des faits inexpliqués, perte temporaire de la parole.
                                             

wildest dreams
épisode 1: le fantôme
une soirée d'hiver. une petite ville inconnue en roumanie. le vent qui frappait à la fenêtre. les volets qui claquaient sur la façade de la maison des acheron. le bon début d'un film d'horreur. marius frissonnait sous sa couette, bercé par le bruit du parquet qui craquait quelques mètres plus loin. il était jeune. trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait. trop jeune pour réagir. et finalement, qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire ?

la silhouette était sombre. des membres flous. un souffle rauque. un visage difforme qui s'approchait un peu trop près de son lit. un cri qui restait bloqué dans sa gorge. il avait essayé d'appeler sa mère. son père. la terreur l'avait rendu muet. ce soir là, il avait cru mourir. trop jeune pour faire face à la mort. il était incapable de dicerner la forme. un homme ? une femme ? quelque chose d'horrible.

les meubles qui tremblaient n'avaient alerté personne. mais peut-être qu'il avait été le seul à les voir. seul le fracas de son jeune corps propulsé au sol. est-ce qu'il s'était jeté tout seul ? tentant de fuir ? est-ce que cette chose l'avait attrapé ? tout était allé trop vite. tout était trop sombre. la bosse sur son crâne expliquerait son traumatisme selon les médecins. son mutisme un peu moins.

il n'avait plus prononcé un mot pendant des mois après cette soirée. comme si le moindre son qui pouvait sortir de sa bouche ferait revenir la créature. il ne voulait pas la revoir. pas maintenant. pas alors qu'il était si petit. si chétif. son corps tremblait dès qu'il mettait les pieds dans sa chambre. seule l'ambiance aseptisée des hôpitaux avait réussi à le calmer durant ses nombreux séjours. en quête d'une explication. qu'est-ce qu'il avait bien pu voir réellement pour perdre sa voix ? qu'est-ce qui alimentait ses cauchemars ? qu'est-ce qui dicterait toute sa vie à partir de cet instant ?

épisode 2: la vocation
les années étaient passées après cet incident. marius n'avait retrouvé sa voix qu'une fois après avoir déménagé aux états-unis. loin de la maison où il avait passé les premières courtes années de sa vie. ce souvenir ne l'avait jamais vraiment quitté. il avait essayé de comprendre. tout le monde lui avait dit qu'il était simplement un enfant trop imaginatif. ou qu'il avait fait une terreur nocturne. si c'était si simple.

il avait passé sa vie à essayer d'en apprendre plus sur cet univers. les sciences occultes. la démonologie. tous les moyens étaient bons, même adulte, pour prouver à ses parents qu'il n'était pas fou. s'il était capable de le revoir... de prouver qu'il existait des choses inexplicables. seulement, au fil de ses enquêtes il réalisait que les fantômes pouvaient être bien des choses. un souvenir trop réaliste. une porte mal huilée. un animal caché dans les murs. et parfois. trop rarement. quelque chose d'inexplicable. une présence. un courant d'air un peu trop frais qui sonnait comme la voix d'un être aimé. il ressentait ces choses. il n'avait jamais réussi à le prouver. mais les années et l'expérience avaient confirmé son intuition. il y avait quelque chose de plus grand que nous. quelque chose d'invisible pour lui. pour l'instant du moins.

marius était persévérant. il parcourait les routes du pays pour aider des inconnus à comprendre ce que lui-même essayait toujours de comprendre. couchant sur le papier ses aventures et ses sentiments. un enquêteur de l'étrange. un ghostbuster comme il aimait le répéter fréquemment. pas de slime ou autre excentricité du genre dans sa vie. mais des expériences et des rencontres qui lui apportaient jour après jour un peu plus de matière. un jour il prouverait qu'il n'était pas fou. il en était convaincu.

épisode 3: elsa
la solitude faisait partie de son quotidien. vingt-cinq ans seul avec lui-même. seul avec ses démons. jusqu'à sa rencontre avec elsa. peut-être l'un des plus beaux jours de sa vie. un coup de foudre. une évidence. elle l'avait immédiatement cru. elle l'avait suivi dans la plupart de ses aventures. c'était son rayon de soleil au quotidien. la seule qui arrivait à le faire rire. à lui faire comprendre qu'il y avait autre chose dans ce monde que les fantômes et les mystères. il l'avait épousé presque aussitôt. quelques mois à peine après leur rencontre. sur les rives d'un lac, entourés de leurs proches.

ses parents l'adoraient. ils n'auraient pas rêvé meilleure femme pour leur fils. ils l'imaginaient vivre et mourir seul avec ses traumatismes. c'est sûrement ce qu'il aurait fait s'il ne l'avait pas rencontrée. ils avaient acheté une petite maison ensemble. près de ce même lac. elle y vivait la plupart du temps. souvent lassée par la route et les fausses histoires de fantôme. toutes les missions de marius ne se valaient pas. hélas. il passait parfois des mois à chasser les rats des murs. les squatteurs des greniers. récoltant seulement quelques dollars et quelques cicatrices.

mais il revenait toujours chez eux. à la maison. ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti réellement chez lui quelque part. mais entre ces quelques murs, il avait elsa. sa femme. et leur enfant qu'elle portait. ils ne voulaient pas connaitre le sexe. pas tout de suite. après tout, ils aimaient tous les deux les mystères.

il était rentré, un hiver. le lac était gelé. le vent qui frappait à la fenêtre. les volets qui claquaient sur la façade de la maison des acheron. comme une impression de déjà-vu. un froid encore plus glacial. la porte de l'entrée restée entrouverte. des pas déjà presque recouverts par la neige qui se dirigeait vers le lac. des fissures venaient se dessiner sur la glace. comme un orage gelé au sol. son coeur s'était serré. comme s'il savait par avance ce qu'il découvrirait s'il avançait un peu plus loin.

non. non. non.

son corps bleuté sous la couche trop fine de glace.

les mots avaient de nouveau disparu. morts avec sa femme et l'enfant qu'elle portait. il était retourné vivre chez ses parents quelques semaines. mois peut-être. qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire d'autre ? son soleil s'était éteint.

épisode 4: esma
les années étaient passées. la solitude s'était réinstallée. les mots lui étaient revenus. rares, mais présents. seulement utiles pour travailler. repartir en quête de vérité. elle était sous son nez. à chaque fois. il était juste incapable de la voir. leurs alliances frappaient contre son torse, le souvenir de ce qu'ils étaient.

les kilomètres s'accumulaient toujours. les romans s'écrivaient sur les pages blanches qu'il transportait dans son van. un jour il aurait le courage de les faire lire à quelqu'un. il n'avait jamais réussi à les faire lire à sa femme. en qui aurait-il assez confiance pour le faire ? probablement personne. mais ils étaient là, au chaud sous le matelas trop fin du véhicule. son scoobyvan comme elle lui avait dit un jour. ça avait provoqué un rire. marius ne s'était pas entendu rire depuis longtemps. qui était cette inconnue qui avait réveillé ce son en lui ? une n-ième arnaqueuse qu'il rencontrait sur son passage. ou... peut-être pas pour une fois. elle l'avait vue. elsa. il n'en parlait jamais. mais elle l'avait vu à ses côtés. impossible de l'inventer. pas aussi précisément.

esma.

de quoi se tromper parfois. une inconnue qui s'imposait dans sa vie. dans son scoobyvan. surprise par ce don qu'il avait su voir mieux qu'elle. un don qu'il aurait rêvé avoir. le seul fantôme qu'il voyait était dans ses cauchemars. dans son enfance. peut-être qu'elle saurait rouvrir ce regard qu'il avait perdu. peut-être qu'elle lui donnerait les clés vers ce monde encore si mystérieux ?

épisode 5: l'engueulade
cinq ans. cinq ans que ce binôme improbable s'était créé. il ne comptait plus les motels miteux et les missions chaotiques. il ne comptait pas non plus tous les romans qui s'étaient écrits. un autre style. un autre héros. une héroïne aux boucles rebelles. une ressemblance évidente que marius était pourtant incapable de voir.

il s'était attaché à esma. même s'il ne lui dirait jamais en face. elle faisait partie de sa vie. c'était sa seule constance. sa seule confidente. il n'avait plus regardé de femme après la mort de la sienne. mais il la voyait. elle et son sourire. elle et son culot. elle et son franc-parler. ils avaient même adopté un chien. leur fidèle compagnon dans toutes leurs aventures. pourtant la race la moins effrayante que la terre nous ait donné. poltergeist le corgy. popol pour les intimes. ce n'était pas marius qui l'avait affublé de ce nom. certainement pas.

leur routine était bien huilée. écoper tout l'interne en quête d'articles étranges, de questions bizarres sur des forums. des nuits dans des motels. certaines dans leur vanne, à deux dans ce lit trop petit. parfois dans ce hamac à l'extérieure. il ne voulait pas la gêner. même si ce sentiment n'existait pas entre eux. même si aucun sentiment n'existait entre eux. sauf cette nuit là. en automne pour une fois. des agissements étranges. des bruits suspects. il était peut-être un peu trop protecteur avec elle. il essayait d'apprendre de ses erreurs. elle ne l'entendait pas ainsi.

je suis pas ta femme, t'as pas à me protéger. en plus t'as même pas su la protéger elle.

ses mots raisonnaient encore dans ses oreilles des mois plus tard. il ne l'avait plus vu depuis ce soir. il lui avait tout laissé. son van. son chien. son coeur brisé.

épisode 6: l'arrivée à dc
elle lui avait laissé de nombreux messages depuis cette soirée d'automne. il avait mis du temps à les écouter. des excuses. des blagues. la rancune était plus forte. un vrai scorpion lui aurait dit elsa des années plus tôt. elle lui aurait dit d'arrêter de faire son vexé. mais elle n'était plus là depuis bien longtemps.

il souriait tout de même en entendant la voix de sa coéquipière. en voyant des photos de popol apparaitre sur l'écran de son téléphone. il n'avouerait pas qu'ils lui manquaient. tous les deux. sa vie était bien calme. son lit bien vide.

les mois étaient passés. il en avait profité pour trouver le courage de montrer ses romans à des éditeurs. mettant de côté quelques temps les fantômes et autres créatures mystiques. ils avaient été publié à sa plus grande surprise. qui diable voulait lire ses histoires qu'il avait pourtant caché pendant si longtemps ? quelques milliers de personnes tout de même. quelques curieux qui se demandaient s'il y avait une part de vérité là dedans. à chacun son interprétation. qui était-il pour décider de ce qui est vrai ou faux ?

il se demandait parfois si elle allait bien. s'il devait la retrouver. mettre de côté son égo et la rejoindre, où qu'elle soit.

jusqu'à ce dernier message vocal. deer creek, oregon. une maison hantée. la peur dans sa voix. il ne l'avait jamais entendue comme ça. et une phrase jamais terminée, coupée par la tonalité du téléphone. il avait écrit un simple "j'arrive" qu'il espérait qu'elle verrait un jour. il ne pouvait pas la perdre à son tour.

épisode 7 : deer creek
les kilomètres avaient été infinis. les heures interminables. il avait eu le temps de réfléchir à tous les pires scenarios. pour au final la découvrir confortablement installé dans ce van. son van.

la routine avait rapidement repris son cours. quelques non-dits, quelques moments de gênes. mais surtout le confort de retrouver cette vie qui lui avait tant manqué. et surtout cette femme qui lui donnait toujours un peu plus le sourire.

les choses sérieuses avaient repris. des mystères à élucider. des fantômes à apprivoiser. esma à embrasser. le désir naissant, révélé par le manque durant ces longs mois sans elle. il avait eu peur. il avait hésité. au final il y avait quelque chose de naturel à la tenir contre lui. à caresser sa peau. à découvrir son corps sous de nouveaux angles. il n'avait jamais cru sentir son coeur battre à nouveau dans sa poitrine après la mort d'elsa. les fantômes de l'oregon lui avait ouvert les yeux. et entre la résolution du mystère de cette vieille bâtisse et les sombres histoires de deer creek, la vie avait repris son cours. une histoire de plus à raconter dans ses romans qu'il devrait bien un jour montrer à sa coéquipière.

en attendant, l'europe leur tendait les bras. trop de mythes et de légendes pour ne pas répondre à l'appel de keern en écosse. le van suivrait plus tard. en attendant il y avait cet airbnb trop rose et popol qui dormirait sur ses genoux durant tout le vol. direction : le comté d'argyll & bute.

                                             

prénom, pseudo cécile. âge, ville, pays 29 ans, Lyon. avatar sebastian stan. crédits unearthlydust (tumblr). type de personnage inventé. comment as-tu connu mtk ? je l'ai créé de mes petites mains. autre chose ? pléthore.
 
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